Le modèle low cost contribue notoirement à l’activité aérienne, notamment en France et ne cesse, année après année, de prendre une part de plus en plus significative dans le ciel européen.
En 2016, le transport low cost a généré plus de 32% du trafic des aéroports français et a représenté 50% des liaisons avec l’Europe. Cette progression significative n’est pas le résultat d’une multiplication des offres mais d’une présence de plus en plus forte de quelques acteurs qui ont su prendre des parts de marché récurrentes.
Easyjet représente à elle seule près de 42 % du trafic low cost en France avec plus de 20 millions de passagers. Très loin derrière, Rayanair, avec 18% du trafic, soit 8,5 millions de passagers, et qui par ailleurs a connu ces derniers mois un certain nombre de dysfonctionnements qui ont altéré son image. Transavia, quant à elle, a su prendre, en quelques années, une place honorable avec 11 % du trafic soit 5,5 millions de passagers transportés, courtisés de très près par Vueling, qui représente 10 % du trafic.
Le constat est éloquent : le low cost se porte bien, les vrais leaders restent les « total low cost », qui représentent en France 60% du trafic. Les « filiales low cost » ont su prendre une place dans ce marché qui reste encore pour le moment en devenir.
vueling et Transavia ne représentent que 21 % du trafic en France et, rappelons-le, avec des ratios de rentabilité très différents par rapport aux « total low cost ».
Loïc Tribot La Spière
Délégué Général du CEPS