Clarifions et optimisons le rôle des élites politico-administratives

Par François ADIBI, président d’Altaïr Think Tank et Loïc TRIBOT LA SPIERE, délégué général du CEPS

 

Le contexte actuel impose désormais des réformes de fonds afin de clarifier le rôle, les modes d’engagement et de travail des personnes qui souhaitent mener, au sein de la société française, des activités de nature politique.
 
Le désenchantement et le désintérêt pour l’univers politique ne pourra que s’accentuer s’il n’est pas mis un terme à un certain nombre de pratiques et de comportements.
Il en va de la pérennité de notre système démocratique.
 
Pour ce faire, nous proposons
 
  1. De faire gérer et contrôler les moyens mis à disposition pour rémunérer les assistants et les secrétaires parlementaires … par un organisme extérieur indépendant. Pourquoi pas la cour des comptes ?
 
  1. De réduire le nombre des députés et des sénateurs et d’augmenter leurs émoluments;
 
  1. De réduire à deux mandats leur présence au sein de ces institutions ;
 
  1. De rétablir, par souci d’efficacité, la durée du mandat présidentiel à 7 ans en le limitant à un seul exercice.
 
  1. De clarifier et reformater le périmètre des activités des conseils généraux et régionaux ;
 
  1. De proposer que les partis politiques élaborent, chaque année, un rapport moral d’activités et un rapport financier accessible à tous les citoyens ;
 
  1. De suggérer que tout élu, issu de la fonction publique, ne puisse conserver son statut dans la fonction publique ;
 
  1. De mettre en place un service « d’après vie parlementaire » ;
 
  1. D’introduire une « clause de diversité des parcours » au sein des cabinets ministériels afin d’éviter la relation limitée des « grands corps » d’état parlant à la fonction publique. Comme si les 2/3 des talents de la France pouvaient ne pas être associés !
 
  1. De limiter le nombre des conseillers, au sein des cabinets ministériels, afin qu’ un rôle d’interaction puisse jouer avec les différentes administrations dépendantes du ministre ;
 
  1. D’ouvrir la fonction publique en développant les passages public-privé/privé-public. Notamment, en diminuant la surreprésentation des « grands corps » en faisant en sorte que des personnalités d’horizons divers puissent accéder à des fonctions de responsabilité au sein des différentes administrations.
 
Ce ne sont que quelques pistes mais essayons de les mettre en avant. Cela pourrait permettre de faire évoluer la démocratie en France.
 
NOTE: Si vous souhaitez réagir ou contribuer sur ce thème, écrivez nous à :CEPS: ceps@ceps-oing.orgALTAIR: contact@altair-thinktank.com

 
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