Nous sommes confrontés par la pandémie planétaire du covid-19 à une crise sanitaire et un monde en grande partie confiné, une situation complexe, que nous n’avions plus connue depuis la seconde guerre mondiale.
L’analyse de cette crise et surtout l’évolution de cette crise pose pas mal de questions en ce qui concerne la prévoyance de catastrophes à venir et la réaction à la catastrophe actuelle par le monde occidental et par l’ Union Européenne en particulier.
Dans plusieurs pays on a dû constater que certaines mesures élémentaires n’ont pas été prises ni même envisagées et ce malgré que l’on pouvait constater que la contagion du coronavirus se développait et se propageait en toute vitesse vers nos pays.
Comment se fait-il que dans plusieurs pays de l’Union Européenne il n’y avait plus aucun stock de masques médicaux et que dans au moins deux pays de l’ Union on a détruit les stocks existants dont certains non périmés, sans même envisager de renouveler ces stock ou du moins une partie.
Et ce tout en sachant que lorsqu’on est confronté à ce genre d’épidémie contagieuse, le masque est un des atouts majeurs en vue de se protéger!
N’ayant apparemment plus aucune capacité industrielle de production massive de ce genre de produits dans nos pays on a du faire appel à des producteurs chinois….. Plusieurs chefs d’état de l’Union Européenne ont d’ailleurs remercié le président Chinois personnellement pour l’aide et le soutien provenant de son pays.
Par ailleurs l’aide médicale n’a pas été organisée entre pays de l’Union Européenne (sauf entre l’Allemagne et la France), mais elle est bien venue notamment de la Fédération de Russie et de Cuba…….
Constater le manque d’anticipation et de moyens ainsi que les décisions tardives avec toutes les conséquences actuelles nous désole. Mais espérons que nous et surtout la génération montante reprenne les rênes en mains pour nous emmener dans la bonne direction grâce à notre intelligence, la technique mais surtout le bon sens ! Avoir confiance, espoir que le meilleur doit encore venir, c’est surtout faire, agir, s’engager, se mouiller.
Par André VANDOREN,
Délégué du CEPS en Belgique