De la crise sanitaire à la crise économique, comment relever le défi d’une société solidaire et apaisée ?

 

 

 

L’humanité traverse une crise d’ampleur inédite. Inédite parce que, à la crise sanitaire s’ajoute une crise économique et financière sans précédent.
Une crise sanitaire avec le covid-19 qui n’épargne aucun continent, aucune classe sociale. Petit, grand, riche, pauvre tout le monde y passe. Une crise qui n’a que faire de notre compte en banque, de notre rang social ni de notre lieu de résidence. Elle a décimé des milliers de personnes dans le monde et mit à l’épreuve notre système sanitaire en révélant au jour ses insuffisances notoires.
À cette violente crise sanitaire qui confine plus d’un milliard de personnes dans le monde, s’ajoute une crise économique et financière, là aussi d’une envergure inouïe. Avec la dépression boursière, le ralentissement de la consommation mondiale, l’arrêt de certaines productions sans compter la fermeture des frontières. Une situation explosive qui nous emmène à nous interroger sur les limites de la mondialisation et sur la nécessaire solidarité pour construire un modèle viable.
Les prévisions de croissance sont en train d’être revues car l’année 2020 sera sans aucun doute une année de récession avec un chômage de masse qui se profile à l’horizon et ses conséquences incalculables sur le plan social.
Le monde ne sortira pas indemne de cette crise multidimensionnelle car c’est aussi une crise des comportements qui pousse dorénavant à plus de solidarité vers. Seule une véritable solidarité et non les discours incantatoires nous permettront de juguler et résorber progressivement cette crise. Les plus forts doivent être au service des plus faibles, les plus riches doivent aider les plus pauvres. Nous devons surtout mettre un terme à cette course effrénée vers le profit qui est souvent le résultat de l’exploitation des travailleurs.
Pour un monde apaisé il faut nécessairement plus de solidarité et une redistribution équitable des richesses. Il faut rompre avec l’égoïsme, l’individualisme en allant vers plus d’altruisme, plus de fraternité, la fraternité au-delà des frontières. De ce point de vue, il faut saluer les élans de solidarité qui se développent dans nos cités, dans nos villes pendant ces moments difficiles. Il faut saluer celles et ceux qui prennent des risques inconsidérés en assurant le service minimum permettant ainsi à notre société de continuer à vivre.
Cette période doit nous amener à réfléchir et adopter de nouveaux comportements plus respectueux de l’autre, qui mettent l’humain au centre des décisions pour nous permettre de renforcer le vivre ensemble et donner du sens aux mots inscrits sur le fronton des bâtiments de la République. Il y aura un avant et un après covid-19.

Par Mairam SY,
Conseillère Municipale
MAIRIE D’ETAMPES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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