Le rôle et l’engagement des femmes est primordial dans le processus d’innovation car elles portent et développent des projets qui impactent la société et son fonctionnement. Les multinationales, souvent occidentales, qui s’implantent sur le continent proposent des produits qui ne sont pas forcément adaptés à la culture et aux mœurs de la population. Les femmes africaines sont plus enclines à innover dans des domaines comme la santé, l’éducation et le social et ainsi à chercher l’amélioration des conditions de la communauté plutôt que d’innover dans une logique marchande.
Au Sénégal entre autre, le rôle des femmes dans l’innovation et l’entrepreneuriat est majeur. Seulement, peu de femmes sont présentes dans les postes d’autorité et l’impact qu’elles ont sur l’économie au niveau national est limité.
La part des femmes est importante dans le secteur numérique, notamment au Kenya. Ce constat n’est néanmoins pas le même dans les pays francophones où la part des femmes est moindre. En effet, la langue de la programmation étant l’anglais, les femmes sont sous représentées dans ce secteur qui demande un niveau d’éducation et d’apprentissage de l’anglais élevé. Cela alerte sur la nécessité d’améliorer l’accès à l’éducation des femmes, leur permettant d’accéder à des milieux comme celui de l’informatique ou du numérique qui doivent plus être pris en compte aujourd’hui.
Singularité dans l’approche de l’innovation par les femmes en Afrique
L’approche de l’innovation en Afrique est multiple et est influencée par la diversité des cultures ancestrales de chaque pays et communauté, on doit raisonnablement parler Des Afriques.
Qu’est-ce que pourrait s’apporter mutuellement les codes de l’innovation européenne et africaine ?
L ’innovation africaine et européenne se complètent et ont beaucoup à s’apporter mutuellement. Les code de l’innovation européenne peuvent apporter les compétences et la connaissance technologique nécessaire à l’innovation et à l’entreprenariat et les codes de l’innovation africaine un retour aux valeurs profondes de la vie avec un rééquilibre entre l’innovation et le pratique.
Quels sont les obstacles ? Qu’est ce qu’il conviendrait de faire pour y remédier ?
Plusieurs obstacles viennent limiter la part des femmes dans le processus d’innovation :
- Les femmes n’ont pas assez confiance en elle et en leur potentiel
- Les politiques publiques sont insuffisantes sur le sujet
- L’absence de la culture managériale chez les femmes et une tendance à les infantiliser
- Un accès moindre à l’éducation et à la formation
- Des financements plus accessibles pour les projets portés par des hommes (le niveau de confiance étant plus élevé)
- Les uses et coutumes, les mœurs : l’homme occupe une place plus importante dans la société où les propositions faites par les femmes sont souvent occultées…
L’une des solutions majeures serait de mettre en place des politiques étatiques qui incluraient la femme, lui permettant d’innover plus facilement. Pour cela, il est essentiel de créer des espaces d’épanouissement pour l’innovation des femmes et allouer des moyens à ce secteur. Il y a une nécessité de réunir différents acteurs afin de définir une politique d’innovation qui s’inscrirait sur le long terme.
Quelles sont les alternatives offertes aux femmes africaines face à un accès au prêt bancaire limité et à des taux élevé dans la microfinance ?
Dans de nombreux pays africains, des systèmes se sont développés afin de contourner les banques et la microfinance. Ainsi, au Sénégal, le système de Calebasse consiste à réunir des femmes au sein d’une communauté de confiance qui cotisent entre elles. La confiance qui règne au sein de ce groupe est basée sur la dignité et l’honneur des participantes. La responsabilité légale n’est pas engagée, il s’agit simplement d’un contrat social et moral entre ces femmes qui s’engagent à rembourser le prêt. Ce fonctionnement illustre parfaitement les différences que l’on peut trouver entrer le continent africain et européen dans leur mode de fonctionnement.
Le rôle et l’engagement des femmes est primordial dans le processus d’innovation car elles portent et développent des projets qui impactent la société et son fonctionnement. Les multinationales, souvent occidentales, qui s’implantent sur le continent proposent des produits qui ne sont pas forcément adaptés à la culture et aux mœurs de la population. Les femmes africaines sont plus enclines à innover dans des domaines comme la santé, l’éducation et le social et ainsi à chercher l’amélioration des conditions de la communauté plutôt que d’innover dans une logique marchande.
Au Sénégal entre autre, le rôle des femmes dans l’innovation et l’entrepreneuriat est majeur. Seulement, peu de femmes sont présentes dans les postes d’autorité et l’impact qu’elles ont sur l’économie au niveau national est limité.
La part des femmes est importante dans le secteur numérique, notamment au Kenya. Ce constat n’est néanmoins pas le même dans les pays francophones où la part des femmes est moindre. En effet, la langue de la programmation étant l’anglais, les femmes sont sous représentées dans ce secteur qui demande un niveau d’éducation et d’apprentissage de l’anglais élevé. Cela alerte sur la nécessité d’améliorer l’accès à l’éducation des femmes, leur permettant d’accéder à des milieux comme celui de l’informatique ou du numérique qui doivent plus être pris en compte aujourd’hui.
Singularité dans l’approche de l’innovation par les femmes en Afrique
L’approche de l’innovation en Afrique est multiple et est influencée par la diversité des cultures ancestrales de chaque pays et communauté, on doit raisonnablement parler Des Afriques.
Qu’est-ce que pourrait s’apporter mutuellement les codes de l’innovation européenne et africaine ?
L ’innovation africaine et européenne se complètent et ont beaucoup à s’apporter mutuellement. Les code de l’innovation européenne peuvent apporter les compétences et la connaissance technologique nécessaire à l’innovation et à l’entreprenariat et les codes de l’innovation africaine un retour aux valeurs profondes de la vie avec un rééquilibre entre l’innovation et le pratique.
Quels sont les obstacles ? Qu’est ce qu’il conviendrait de faire pour y remédier ?
Plusieurs obstacles viennent limiter la part des femmes dans le processus d’innovation :
- Les femmes n’ont pas assez confiance en elle et en leur potentiel
- Les politiques publiques sont insuffisantes sur le sujet
- L’absence de la culture managériale chez les femmes et une tendance à les infantiliser
- Un accès moindre à l’éducation et à la formation
- Des financements plus accessibles pour les projets portés par des hommes (le niveau de confiance étant plus élevé)
- Les uses et coutumes, les mœurs : l’homme occupe une place plus importante dans la société où les propositions faites par les femmes sont souvent occultées…
L’une des solutions majeures serait de mettre en place des politiques étatiques qui incluraient la femme, lui permettant d’innover plus facilement. Pour cela, il est essentiel de créer des espaces d’épanouissement pour l’innovation des femmes et allouer des moyens à ce secteur. Il y a une nécessité de réunir différents acteurs afin de définir une politique d’innovation qui s’inscrirait sur le long terme.
Quelles sont les alternatives offertes aux femmes africaines face à un accès au prêt bancaire limité et à des taux élevé dans la microfinance ?
Dans de nombreux pays africains, des systèmes se sont développés afin de contourner les banques et la microfinance. Ainsi, au Sénégal, le système de Calebasse consiste à réunir des femmes au sein d’une communauté de confiance qui cotisent entre elles. La confiance qui règne au sein de ce groupe est basée sur la dignité et l’honneur des participantes. La responsabilité légale n’est pas engagée, il s’agit simplement d’un contrat social et moral entre ces femmes qui s’engagent à rembourser le prêt. Ce fonctionnement illustre parfaitement les différences que l’on peut trouver entrer le continent africain et européen dans leur mode de fonctionnement.
Emeline DIENE – CEPS
crédit photo : Photo de Nnaemeka Ugochukwu sur Unsplash