Avril 2016
Cette situation devrait contribuer à rendre encore plus problématique la situation financière de ces Etats qui, pour un grand nombre d’entre eux, ont un niveau de dettes important, et bien sûr plus ardu leur refinancement….
La très grande majorité des pays africains dont les économies dépendaient substantiellement des revenus liés à l’exploitation du pétrole, du gaz, des minerais … vont connaitre de très fortes turbulences liées bien sûr au ralentissement du contexte économique global mais aussi à l’absence de mesures pour essayer de diversifier leur tissu économique : par facilité, par absence de vision…
Ce phénomène devrait s’accentuer et arriver à une dégradation significative des notes d’un certain nombre d’Etats (Angola, Congo Brazzaville, Gabon, Mozambique, Nigeria, Zambie…)
Cette situation devrait contribuer à rendre encore plus problématique la situation financière de ces Etats qui, pour un grand nombre d’entre eux, ont un niveau de dettes important, et bien sûr plus ardu leur refinancement.
Rappelons, pour mémoire, que d’importantes échéances sont à venir entre 2017 et 2020. Il est plus que temps de procéder à des réformes au service de l’emploi et du développement économique et à des ajustements structurels de grande ampleur.
La hauteur du courage et de l’audace politique doit être à la hauteur de la difficulté financière qui existe et qui devrait aller en s’amplifiant !