Les missions de sécurité intérieure de la Gendarmerie

Les missions de sécurité intérieure de la Gendarmerie

Les missions de sécurité intérieure de la Gendarmerie

 

La Gendarmerie Nationale reste marquée par son caractère hybride : Un rôle de police avec un statut militaire.

En 2009, elle a vécu un moment d’incertitude avec son passage au ministère de l’Intérieur. Une incertitude vite résorbée par une meilleure reconnaissance sociale.

Aujourd’hui, elle a trouvé toute sa place parmi les autres institutions. Elle est en phase avec la Police Nationale autant que les différentes directions de cette dernière entre elles.

A la fois force humaine et force technologique, elle est une force libérale avec de nombreuses valeurs de réactivité et d’adaptabilité. Elle s’investit dans la technologie qui lui permet d’être plus performante et surtout la décharge des tâches chronophages. Elle peut ainsi se recentrer sur le cœur de son métier : l’écoute et le service du citoyen.

Mais, si d’un côté elle mise beaucoup sur le développement de la brigade numérique pour mieux coller à l’évolution de la société, de l’autre, elle ne peut se passer de sa dimension « réserviste » qui renforce sa capacité humaine d’intervention et demeure une nécessaire « fonction contact » qui assure la cohésion avec la société. 

Ses défis demeurent, en premier lieu, la délinquance et les organisations criminelles, en second lieu, le phénomène migratoire, et en troisième lieu, la lutte contre le terrorisme. 

Ses corps d’élite sont des symboles indispensables, à tout corps constitué pour entretenir l’envie, l’engouement et donc l’engagement.

Défendre les intérêts de « la maison » n’empêche aucunement la défense de l’intérêt général.  

La notion de sécurité a tendance à se globaliser et la coopération entre les services, c’est tout simplement ce que l’on appelle la continuité du service public.

La gendarmerie veille sur la sécurité mais aussi sur la liberté : la liberté c’est d’être libre en sécurité.

La gendarmerie a encore à répondre à des questionnements de plus en plus pertinents :

        – Dans sa stratégie de promouvoir la créativité en rémunérant mieux l’effort, comment échapper à « l’esprit commercial » et à la marchandisation de ses services ? 

         – Dans sa détermination à épouser le mouvement de la société, comment concilier entre ses « constantes » et l’évolution culturelle de la jeunesse ?

                                                                    

Mohamed ABBOU

Conseiller auprès du CEPS

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