IL Y A URGENCE A REPONDRE AUTREMENT A LA PAUVRETE

IL Y A URGENCE A REPONDRE AUTREMENT A LA PAUVRETE

La lutte contre la pauvreté reste un combat pour la dignité et la vie tout simplement, d’une brûlante actualité.

Si l’on est en droit de se réjouir d’une diminution significative du niveau de la très grande pauvreté dans le monde, elle reste néanmoins importante dans les pays en voie de développement. Elle représente notamment plus de 20 % de la population en Inde, 53 % au Nigéria, 76 % à Madagascar. Précisons aussi que la très grande pauvreté est évaluée par les Nations Unies à un minimum vital de 1,90 dollars par jour !

Si l’on parle, en revanche, de la pauvreté en général, les chiffres sont nettement plus inquiétants.

Si le niveau de la très grande pauvreté s’est réduit, ce n’est pas le cas pour ceux qui gagnent plus de 1, 90 dollars par jour. Globalement, le niveau de pauvreté (la capacité à survivre décemment) dans le monde ne cesse de progresser.

Les faits sont éloquents : le monde des très pauvres diminue. Il ne doit pas masquer néanmoins le fait que l’ampleur de la pauvreté touche tous les Etats dans le monde et de plus en plus fortement. A cet égard, il convient d’éviter de fixer un minimum vital de non pauvreté, autoritaire et universel, qui ne prendrait pas suffisamment en compte les différences de coût de vie en fonction des espaces géographiques.

Faut-il rappeler qu’en France, aujourd’hui, seulement 40 % de la population est éligible à l’impôt sur le revenu et qu’une part non négligeable, en l’occurrence les premières tranches fiscales de ceux qui le règlent, vivent très modestement et pourraient très certainement, à terme, rentrer dans la précarité et grossir le nombre des pauvres ! Il y a urgence à agir.

Loïc Tribot La Spière

CEPS

 

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